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Le Métro, in extremis HANDBALL. Nationale 3
Si l'on ne s'en tenait qu'à l'intensité de cri de guerre d'avant-match, les Rouennais l'emporteraient aisément tant le boucan provoqué est supérieur à celui de leur adversaire parisien du jour. Sûrement la motivation de faire aussi bien que les filles quelques minutes auparavant. A l'entame de match, on s'étonne déjà : les bancs des deux équipes sont quasi vides. Rouen compte trois remplaçants, l'US Métro 2.
La rencontre débute en fanfare. On voit évoluer sur le terrain deux équipes très motivées. Le match aller avait vu Métro l'emporter dans un match de niveau médiocre…
Une belle victoire Cette fois, Vacher annonce la couleur, en inscrivant les deux premières réalisations rouennaises coup sur coup. Pourtant, la défense a du mal à endiguer les assauts des grands Parisiens (2-4, 4e). Temporiser. C'est ensuite le mot d'ordre des deux côtés, le rythme effréné du début de la rencontre commençant à donner du déchet.
Paul Gallais également se montre incisif, d'abord par un tir surpuissant dans la lucarne, puis en ne tremblant pas au penalty. Il ramène les Rouges à une unité des visiteurs en Bleu (5-6, 10e). L'US Métro se joue à plusieurs reprises de la défense rouennaise, la faisant courir et concluant par des tirs forts et précis de loin. Quant aux hommes de Nicolas Chéron, ils peinent à trouver leur cadence en attaque, gênés par ces grands gabarits (9-12, 18e). « On se réveille un peu les gars », s'exclame Thibaut Hervieu, pour le moment malmené dans ses cages par ces véritables snipers. Cette insolente réussite aux tirs est à sens unique, et le score s'en fait ressentir (11-15, 25e). Les dix ultimes secondes de la première période permettent à l'US Métro d'en inscrire un dernier, arrivant ainsi à la pause avec l'avance confortable de 4 points (14-1 . Au vu du profil de la rencontre, le match semble plié…
La seconde mi-temps donne tort aux pronostics de la mi-match, la faute à un Mathieu Picard, très inspiré hier encore, à un Paul Gallais déchaîné tant en attaque qu'en défense et surtout à un Anquit décisif dans ses cages face aux grands snipers… Rouen recolle donc au score (21-21, 44e), pour finalement l'emporter in extremis 30 à 29. Il était temps ! La victoire est belle et le week-end du supporter rouennais idyllique. « Nos équipes sont invaincues en 2010 », ironise, tout heureux Bernard Garcia.
A Rouen, Rouen bat US Métro 30 à 29 (14-1
Rouen : Gallais 10 buts, Laforgue 6, Vacher 3, Mollo 3, Picard 8.
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